Il y a deux endroits dans mon bled ou l’on rencontre la
misère du monde. Non je ne parle pas des
restos du cœur ni du secours cat mais plutôt des urgences de l’hôpital et du
commissariat de police.
Ces endroits, nous n’y allons pas généralement en position
du bénévole qui accompagne les plus faibles.
Nous sommes nous-même en position
de faiblesse au milieu d’autres faibles, meurtris, blessés.
Hier c’était le commissariat pour changer.
Je tiens d’abord à vous signaler le gardien de la paix.
Cela
fait 9 ans qu’il fait ce métier.
Il est bien fatigué mais il a toujours un regard
humain sur les victimes mais aussi sur les délinquants.
Devant les visages de suspects qui défilent sur son ordi, je vois la misère, la colère, le manque d’amour.
Des gosses.
A l’accueil, d’autres misères, celles du divorce, de la
haine entre voisins…
Des gosses là aussi.
Et du coup, ma colère, ma haine naissante fait place à ….
De la tristesse, et tout au fond de l’amour pour tous ces
gens qui prennent le chemin de travers.
Je veux croire que malgré
les détours ils avancent.
Je veux croire et je crois que tout au fond, il ne faudrait
pas grand-chose…
De l’amour vrai, c’est tout et pourtant c’est TOUT.
je fais mien ce que vous écrivez; pour ma part, c'étaient il n'y a pas longtemps les urgences: la misère du monde, parfois la détresse, et le personnel soignant toujours prêt, disponible,....
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